Texte : Justine Séguin

Paris Hip-Hop, c’est le rendez-vous incontournable des amoureux de hip-hop en Île-de-France. Du 1er au 23 juin, le festival anime la région parisienne au rythme de concerts mais aussi d’événements mettant en lumière les scènes hip-hop française et internationale. Pour l’occasion, on a posé quelques questions à Julien Cholewa, programmateur et co-fondateur de Paris Hip-Hop.

iHH™ Magazine : Combien de festivaliers attendez vous pour cette édition 2019 de Paris Hip-Hop ?

Julien Cholewa : On attend sur l’ensemble des dates de Paris Hip-Hop environ 35.000 personnes.

Comment se fait le choix des artistes ?

J.C. : On est toujours à l’écoute de tout ce qui se fait, entre les artistes qui arrivent, la nouvelle scène et les tendances… Je fais ma programmation en allant chercher les artistes, en discutant avec eux, avec les tourneurs. Après, il y a aussi des artistes comme Fanny Polly qui a gagné le Buzz Booster Ile-de-France 2019 et c’est pour ça qu’elle est présente au festival. Des rappeurs comme Dosseh ou Sofiane, c’était une envie d’aller les chercher, ce sont des piliers du rap français actuel et on est très content de les avoir intégrés à la programmation. Il y a aussi Laylow, un artiste que je voulais déjà programmer pour l’édition hivernale de Paris Hip-Hop. Ce que j’ai voulu faire pour 2019, c’est être représentatif de plein de tendances différentes avec aussi bien des groupes “old school” que actuels.

On retrouve aussi cette volonté de mêler rappeurs internationaux et français…

J.C. : Ça a toujours été l’axe de Paris Hip-Hop, comme pour les 13 éditions précédentes. On a toujours mêlé international et français pour représenter le mieux possible les différentes scènes hip-hop. Ce qui se passe aux Etats-Unis, c’est incontournable, donc c’est important pour nous d’inclure aussi des rappeurs US dans la programmation.

La périphérie parisienne est toujours aussi présente avec les nombreux concerts qui s’y déroulent.

J.C. : Depuis l’origine du festival, on a imaginé Paris Hip-Hop à la dimension de l’Île-de-France, donc avec des événements à Paris et en banlieue. C’est ce qui nous semble être la plus juste représentation du hip-hop et de comment il évolue en région parisienne. C’est important pour nous de pouvoir monter des programmations avec des acteurs locaux, que ce soit des salles de concerts, des artistes ou des associations. Paris Hip-Hop, c’est plus qu’un festival, c’est aussi un format qui a son utilité avec son aspect multi-partenarial et sa dimension de proximité.

Pourquoi avoir décidé de créer un “Off” ?

J.C. : Ça participe toujours au même mouvement. Quand on a créé Paris Hip-Hop en 2006, l’idée c’était de mettre un coup de projecteur sur un maximum de choses qui se passaient autour du hip-hop en Ile-de-France et de célébrer cette culture au travers de différents types d’événements. Le “off”, ça permet de donner de la force et de la visibilité à un maximum d’acteurs et d’événements en essayant d’être le plus large possible.

Renseignements et billetterie :
http://paris-hiphop.com/
https://www.facebook.com/FestivalParisHipHop/