Zola, jeune rappeur du 91 a fait sa place rapidement dans le rap français. Son projet Cicatrices est sorti en avril 2019 et ses fans sont toujours plus nombreux. 1500 personnes l’attendaient sur la scène du Bikini de Toulouse ce 31 janvier.
Texte et photos : Marie SINEUX
Le public s’impatiente avant l’arrivée de Zola. Certains attendent depuis 4 heures, pour être sûrs d’avoir la meilleur place et d’approcher leur artiste préféré au plus près. D’un coup, un bruit de moteur de voiture retentit, des phares s’allument sur la scène. Le DJ, vêtu d’un maillot des Lakers, joue “Manger”, ce freestyle Rapelite aux 17 millions de vues.
Le morceau n’est pas sur les plateformes et pourtant, le public chante à l’unisson. Il essaye d’ailleurs d’être assez proche de la foule tout en étant sur scène, échangeant quelques check avec les personnes des premiers rangs. À cours de feu, il propose même une taf de son joint à qui lui prêtera un briquet.
Il enchaine rapidement avec “Fuckboi“, et les mouvements de foule s’amplifient. Zola ne bouge pas énormément sur scène, mais ses fans sont jeunes, et leur énergie débordante suffit à compenser cela. Les jeux de lumière sont adaptés à chaque morceau, rendant ce show malgré tout assez intéressant visuellement. Sur “Zolabeille”, le signe en led Zola du fond de la scène est rayé jaune et noir. Pour “Spiderman“, les éclairages sont bleus et rouges.
Quand “Papers” retentit, alors qu’on pourrait croire que le public commence à fatiguer, les mouvements de foule et autres pogos reprennent de plus belle. Le Bikini éclairé en violet, comme les billets de Zola et Ninho, semble bouger perpétuellement. Il continue donc d’ambiancer la salle, jusqu’à “Extasy“, qui sera le dernier titre qu’il interprétera ce soir à Toulouse.
C’est après 55 minutes de concert donc que les auditeurs de Zola se dispersent, tous plus trempés les uns que les autres. Un début prometteur pour le rappeur de seulement 20 ans, qui montait pour la première fois sur cette mythique scène toulousaine.