Retour au Parc de Gaalgebierg pour la clôture des Francofolies d’Esch/Alzette (Luxembourg). Au programme de cette journée sold-out : la pop sucrée d’Angèle, Disiz dans sa nouvelle formation et les classiques rock de Louise Attaque.

La soirée débute avec Angèle. Devant la jeune chanteuse belge qu’on ne présente plus, les (jeunes) fans sont venus en nombre. Le show est très rigoureux avec une grande place laissée aux danseurs et danseuses. Angèle réalise une prestation soignée, dans la lignée d’une grande pop star, à l’image de sa comparse Dua Lipa avec qui elle partage le duo “Fever”.

De “Je veux tes yeux” à “Ta reine“, en passant par “Oui ou non“, les morceaux s’enchainent et la chanteuse donne de sa personne, prenant part aux grandes chorégraphies de sa troupe.

Pop mélancolique pour Disiz

On se dirige ensuite vers la scène de la Clairière pour découvrir la nouvelle configuration scénique de Disiz qu’il développe depuis la sortie de son dernier album, “L’Amour”.

Disiz débute le concert sobrement assis sur une petite chaise en bois, entouré par un band au complet. Les titres s’inscrivent dans une ambiance pop et chanson française, la tendance est assez feutrée. Avec “Autre Espèce“, “Sublime”, “Carré Bleu” c’est plutôt doux, chaleureux avec un penchant pour le spleen, puis les morceaux comme “Soma”, “Splash” ou “Elle me fait du bien” secouent davantage la foule.

Disiz pousse la chanson et semble prendre un réel plaisir sur scène. Le virage artistique lui a fait du bien. Le public répond à l’appel et trouve un écho dans les chansons, en reprenant les refrains en chœur. Le cadre se prête à cette ambiance tantôt poétique tantôt festive. Vous n’en verrez malheureusement aucune image ici, choix de l’artiste.

Allez viens je t’emmène au vent !

C’était un des groupes les plus attendus ce weekend. Le public se masse une dernière fois devant la grande scène. La moyenne d’âge n’est pas la même que devant Angèle, mais on sent les fans prêts à en découdre et à reprendre à tue-tête les classiques de Louise Attaque. Gaëtan Roussel prend le micro et annonce la couleur dès le départ “On va jouer le premier album, dans l’ordre !“. Le public exulte aux premières notes “Allez viens je t’emmène au vent“, sans parler de “L’invitation“. Les tubes s’enchainent sans discontinuer et la foule reprend en chœur couplets et refrains.

Le trio apporte une énergie pleine d’honnêteté sur scène, Louise Attaque a les années pour attester de son aisance face à l’audience. Les trémolos caractéristiques dans la voix légèrement éraillée de Gaëtan Roussel font toujours mouche, on se sent le cœur plein de nostalgie et d’espérance. A mi-chemin, un guitariste supplémentaire se joint au groupe, ainsi qu’un clavier, tout deux dissimulés sous un masque à l’effigie du premier album de Louise Attaque. L’émotion est intacte.

Merci les Francofolies et à l’année prochaine !